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La répartition dans une optique différente

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Aperçus des marchés

La répartition dans une optique différente

Auteur : 

Le 14 novembre 2019

La répartition couramment utilisée, selon laquelle l’actif d’un portefeuille est réparti dans des proportions de 60 % et 40 % entre des actions et des obligations, a bien servi les investisseurs au cours des années, mais elle pourrait ne pas suffire pour les protéger contre la prochaine baisse importante que risquent de subir les marchés. Ce qu’il faut plutôt, c’est une participation qui évolue indépendamment de ces deux catégories traditionnelles d’actif et procure une couverture dans l’univers croissant des investissements alternatifs.

Cela ne signifie pas pour autant que les investisseurs doivent abandonner le concept 60/40. Le jumelage des actions et des obligations peut encore produire efficacement des rendements sans corrélation, et continue de procurer des avantages non négligeables en matière de diversification, à la base de la plupart des portefeuilles. En fait, selon les données de la Bank of America Merrill Lynch, les deux catégories d’actif ont chuté simultanément au cours de 2018, pour la première fois depuis 1969.   

Pourtant, comme cette baisse s’est produite seulement l’année dernière, il y a tout de même lieu de s’interroger. Par le passé, on pouvait compter davantage sur le fait qu’un affaiblissement des cours était compensé par les prix à la hausse des obligations, et inversement — au point que la plupart des investisseurs en sont venus à prendre cette assurance pour acquise. Parallèlement, il était largement entendu que la combinaison d’actions et d’obligations procurerait des rendements globaux qui contribueraient adéquatement à la croissance du portefeuille et à l’atteinte des objectifs à long terme de la plupart des intervenants.

Cependant, ce n’est plus le cas dans le contexte actuel d’un marché clairement défini par une piètre croissance économique et des taux obligataires constamment faibles. Considérons, par exemple, un simple portefeuille à répartition 60/40 ayant investi dans l’indice S&P 500 et dans des bons du Trésor à 10 ans. À la fin d’août, son taux de rendement n’était que de 2,4 %, marquant ainsi le résultat le plus faible qui ait été enregistré depuis 1915.

  

Source : blog A Wealth of Common Sense, le 20 octobre 2019

Il faut admettre que la plupart des méthodes axées sur une répartition 60/40 donnent lieu à une diversification qui est de loin supérieure à celle représentée ici et qu’elles ont le potentiel de produire des rendements supérieurs en raison de l’affectation d’actifs à des actions des marchés mondiaux, de même qu’à une foule d’obligations diverses émises par des États et des sociétés du monde entier. Malgré tout, trop d’investisseurs sont mal préparés pour affronter le risque croissant d’une économie en fin de cycle qui aboutira, tôt ou tard, à une récession et à un dégagement boursier important.

Dans de tels cas, il était autrefois judicieux de chercher refuge du côté des obligations ou des liquidités et d’attendre que les retombées s’atténuent. Pendant la crise financière par exemple, les investisseurs ont pu obtenir des taux de près de 5 % sur les instruments à court terme des États-Unis; ceux qui avaient investi dans des obligations d’État à échéance supérieure ont même touché davantage, avant de bénéficier d’une plus-value du capital quand les banques centrales se sont mises à réduire les taux de façon radicale.  

De nos jours, ils pourraient se trouver chanceux de gagner une fraction de ce revenu, sans compter que le risque associé à la détention d’obligations s’est accru, en raison des taux d’intérêt qui n’ont jamais été aussi faibles et qui sont même devenus négatifs dans de nombreuses parties du monde industrialisé, y compris en Europe et au Japon. Autrement dit, une telle stratégie pourrait ne pas nuire, mais elle pourrait aussi ne pas être favorable non plus.

C’est dans ce genre de scénario que les investissements alternatifs peuvent s’avérer utiles. Depuis les stratégies à positions longues et courtes à celles qui sont axées sur les actifs réels, notamment les infrastructures, en passant par les produits associés à l’immobilier ou aux matières premières comme l’or, différentes sources de revenus et de rendements non corrélés potentiels s’offrent aux investisseurs qui souhaitent rehausser un portefeuille à répartition 60/40.

Ce faisant, les investisseurs seront en meilleure position pour préserver et accroître leur capital, dans une conjoncture qui s’annonce de plus en plus volatile pour les mois à venir.

Kevin McCreadie est chef de la direction et chef des investissements à La Société de Gestion AGF Limitée. Il contribue régulièrement à Perspectives AGF.


Les commentaires que renferme le présent document sont fournis à titre de renseignements d’ordre général et sont fondés sur de l’information disponible au 5 novembre 2019. Ils ne devraient pas être considérés comme des conseils personnels en matière de placement, une offre ou une sollicitation d’achat ou de vente de valeurs mobilières. Nous avons pris les mesures nécessaires pour nous assurer de l’exactitude de ces commentaires au moment de leur publication, mais cette exactitude n’est pas garantie. Les investisseurs devraient obtenir les conseils d’un conseiller financier.

Placements AGF est un groupe de filiales en propriété exclusive de La Société de Gestion AGF Limitée, un émetteur assujetti au Canada. Les filiales de Placements d’AGF sont Placements AGF Inc. (« PAGFI »), Gestion de placements Highstreet (« Highstreet »), AGF Investments LLC (anciennement FFCM LLC), AGF Investments America Inc. (AGFA), AGF Asset Management (Asia) Limited (AGF AM Asia) et AGF International Advisors Company Limited (AGFIA). AGFA est inscrite aux États-Unis à titre de conseiller en placement. PAGFI et Highstreet sont inscrites à titre de gestionnaires de portefeuille auprès des commissions des valeurs mobilières canadiennes. AGFIA est réglementée par la Central Bank of Ireland et est inscrite auprès de l’Australian Securities & Investments Commission. AGF AM Asia est inscrite à Singapour à titre de gestionnaire de portefeuille. Les filiales faisant partie de Placements AGF gèrent plusieurs mandats comprenant des actions, des titres à revenu fixe et des éléments d’actif équilibrés.

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Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter AGF.com.

Ⓒ 2022 La Société de Gestion AGF Limitée. Tous droits réservés.

Auteur :

Kevin McCreadie

Kevin McCreadie, MBA, CFA®

Chef de la direction et chef des investissements

La Société de Gestion AGF Limitée

Traduit de l'anglais.

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