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La situation s’améliore, mais quelles données influenceront les marchés?

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Aperçus des marchés

La situation s’améliore, mais quelles données influenceront les marchés?

Auteur : 

Le 15 avril 2020

Le chef de l’exploitation et chef des investissements d’AGF offre un tour d’horizon des événements marquants ou non pour les investisseurs, à l’heure où les marchés luttent contre les ravages économiques de la pandémie de COVID-19.

Les marchés se sont de nouveau considérablement appréciés, la semaine dernière. Est-ce trop beau pour être vrai, alors que l’économie mondiale reste concrètement à l’arrêt?

Ce ne sont pas tant les données économiques qui influencent les marchés, mais plutôt le nombre considérable de mesures de relance annoncées, et surtout l’évolution des données au sujet de la pandémie de COVID-19. C’est le cas depuis le début de la crise et les investisseurs ne devraient pas nécessairement s’attendre à un changement de ce point de vue. Ce n’est pas un hasard si la remontée des dernières semaines coïncide avec la publication de nouvelles encourageantes à propos du nombre de nouveaux cas, d’abord en Chine, puis dans certains pays d’Europe. Ces derniers jours, les centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies ont annoncé que l’épidémie s’était stabilisée aux États-Unis. Le docteur Anthony Fauci, directeur de l’institut américain des allergies et des maladies infectieuses, a pour sa part, déclaré que certaines régions des États-Unis pourraient être prêtes à alléger les mesures d’urgence d’ici le mois de mai. Il s’agit certes d’informations encourageantes, mais les investisseurs ne doivent pas pour autant crier victoire : il faudra vraisemblablement plusieurs mois (et non pas quelques semaines) pour que l’activité économique revienne à la normale, et même ce scénario pourrait être compromis si une deuxième vague de contamination venait à déferler. Rappelons que la Chine, alors qu’elle ne déplorait aucun nouveau cas à l’intérieur de ses frontières il y a deux semaines, vient de confiner la ville de Harbin pour une durée de 28 jours, en raison d’un nombre croissant de cas provenant de l’extérieur.

Cela signifie-t-il que les investisseurs s’en remettront moins aux données économiques?

Pas nécessairement. Ils devront toutefois faire preuve de jugement et ne pas suivre aveuglément les manchettes. Il en va de même pour les données relatives aux bénéfices des sociétés : parmi les résultats qui seront publiés au cours des prochaines semaines, plusieurs ne reflèteront pas la gravité de la situation actuelle, les conséquences de la pandémie n’ayant commencé à se faire sentir qu’à la fin du premier trimestre. Par conséquent, à l’instar de certaines données économiques, il vaut mieux se concentrer sur le long terme, plutôt que sur les chiffres récents. Les prévisions des sociétés joueront un rôle primordial, car elles donneront aux investisseurs un aperçu des prochains mois, notamment en ce qui concerne la possibilité d’une réduction des dividendes ou la mise en place d’autres mesures visant à surmonter la crise.

La question peut sembler évidente, mais se prépare-t-on à subir une récession?

Selon moi, il va sans dire que nous allons traverser une récession d’une ampleur tout à fait sidérante, ce trimestre. Certaines des prévisions que j’ai consultées annoncent une chute de la croissance allant de 15 % à 50 %. Malgré ces chiffres saisissants, le marché est capable de passer outre si la pandémie parvient à être maîtrisée et que son incidence sur l’économie n’est que passagère. Je ne suis pas sûr que nous assisterons à une remontée spectaculaire « en forme de V », comme le prétendent certains analystes. Je pense plutôt que l’on verra une courbe en « U », ou pire, une récession en « W » si une deuxième épidémie de coronavirus venait à se déclarer. Néanmoins, une fois que certains signes laisseront entrevoir une véritable reprise de l’économie, les marchés suivront, dans un mouvement qui ne sera pas sans rappeler les vifs rebonds que l’on constate après la paralysie provisoire d’une économie régionale ayant subi les effets d’une catastrophe naturelle ou d’un ouragan.

En attendant, les mesures de relance sont-elles suffisantes pour soutenir les marchés?

Je pense que les marchés voient d’un bon œil les réponses budgétaires et monétaires mises en œuvre à travers le monde. Il y a de bonnes raisons de croire que d’autres initiatives verront le jour, si cela s’avère nécessaire. L’essentiel du problème consiste à savoir avec quelle rapidité et quelle efficacité les mesures annoncées jusqu’à présent, ainsi que les autres à venir, pourront être appliquées. Comme je l’ai déjà dit, il ne s’agit pas tant de stimuler l’activité économique, mais plutôt d’aider les petites entreprises et les particuliers à rester à flot jusqu’à ce que la vie reprenne son cours. À l’étape où nous en sommes, la rapidité des interventions compte tout autant que l’ampleur des mesures.

Les investisseurs devraient-ils s’inquiéter des dépenses consenties par les gouvernements pour endiguer la crise économique actuelle?

À long terme, oui, mais pas pour l’instant. Il faut prioriser et nous n’avons pas d’autre choix que de privilégier les mesures nécessaires pour soutenir l’économie. Cette question ne commencera à se poser que lorsque nous nous serons remis de cette épreuve. Toutefois, les déficits importants n’ont jamais été aussi acceptables;  peut-être sera-t-il possible de les combler au fil du temps si les taux d’intérêt demeurent faibles.

En ce qui concerne la faiblesse des taux d’intérêt, les investisseurs ne devraient plus s’en étonner. Mais quel défi pose la récente baisse des taux de rendement des obligations d’État?

Dans les conditions actuelles, des occasions devraient se présenter, non pas du côté des titres souverains, mais dans le segment des titres de créance. Les obligations de sociétés de qualité et certains titres de créance à rendement élevé commencent à revêtir un meilleur attrait, après avoir fait l’objet de ventes massives au début de la crise. Il en est de même pour les titres de créance des marchés émergents. Pour ce qui est des actions, les investisseurs devront surveiller de près les titres versant des dividendes : bon nombre de sociétés seront dans l’incapacité de maintenir leurs distributions, mais celles qui le pourront offriront des perspectives particulièrement intéressantes, après un tel repli. Au bout du compte, l’idée d’une faiblesse des taux d’intérêt installée à long terme devrait persister à court et à moyen termes. Il sera donc important pour les investisseurs d’envisager tout un éventail de titres à rendement.

Enfin, Bernie Sanders a abandonné la course à la présidence des États-Unis, la semaine dernière. En temps normal, cette nouvelle aurait agité les marchés, mais l’élection passe désormais après la pandémie. Est-ce surprenant?

Pas vraiment. Les investisseurs ont d’autres préoccupations que l’incidence possible de l’élection sur les marchés. Je pense que ce sera le cas jusqu’à ce que les gens reprennent le chemin du travail ou qu’ils retrouvent un train de vie « habituel ». Ce détachement est toutefois intéressant : en l’absence des débats politiques et avec l’organisation des primaires en ligne, le président Donald Trump a eu l’occasion de s’adresser chaque soir à l’électorat américain, tandis que Joe Biden est pratiquement muet. Bien évidemment, il reste à voir si cette situation favorisera les chances du Président de rester au pouvoir.

Kevin McCreadie est chef de l’exploitation et chef des investissements à La Société de Gestion AGF Limitée. Il contribue régulièrement à Perspectives AGF.

Les commentaires que renferme le présent document sont fournis à titre de renseignements d’ordre général et sont fondés sur de l’information disponible au 13 avril 2020. Ils ne devraient pas être considérés comme des conseils en matière de placement, une offre ou une sollicitation d’achat ou de vente de valeurs mobilières. Nous avons pris les mesures nécessaires pour nous assurer de l’exactitude de ces commentaires au moment de leur publication, mais cette exactitude n’est pas garantie. Nous invitons les investisseurs à consulter un professionnel des placements.

Les points de vue exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne représentent pas nécessairement les opinions d’AGF, de ses filiales et de toute autre société apparentée ou affiliée, et ne peuvent être associés à aucun fonds ni à aucune stratégie d’investissement.

Placements AGF est un groupe de filiales en propriété exclusive d’AGF. Les filiales faisant partie d’AGF sont Placements AGF Inc., AGF Investments America Inc., AGF Investments LLC, AGF Asset Management (Asia) Limited et AGF International Advisors Company Limited. Le terme Placements AGF peut faire référence à une ou à plusieurs des filiales directes ou indirectes d’AGF ou à toutes ces filiales conjointement. Ce terme est utilisé pour plus de commodité et ne décrit pas précisément les sociétés distinctes qui gèrent chacune leurs propres affaires.

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Ⓒ 2021 La Société de Gestion AGF Limitée. Tous droits réservés.

Auteur :

Kevin McCreadie

Kevin McCreadie, CFA®, MBA

Chef de la direction et chef des investissements

La Société de Gestion AGF Limitée

Traduit de l'anglais.

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